La mémoire est l’aptitude à enregistrer des informations et la possibilité de les exprimer et de s’en servir pour se rappeler ou pour construire et faire des projets. Support de l’intelligence et de la pensée, elle met en jeu aussi bien les structures physiques que psychiques.

Les 3 phases distinctes de la mémoire


La mémoire est une succession de 3 phases distinctes : l’entrée, le stockage et la sortie ou la restitution des informations.

L’entrée

L’entrée des informations, c’est apprendre à enregistrer : « ce ne sont pas les choses qui sont intéressantes mais c’est moi qui m’intéresse aux choses ».

Le stockage 

Le stockage des informations organise les informations reçues. Il faut que l’on comprenne les informations pour pouvoir mieux se rappeler. Les moyens de stockage sont variés : la répétition ou encore les moyens mnémotechniques.

La sortie

La sortie des informations doit coïncider à un besoin (la stimulation) et un interlocuteur, donc une envie de communiquer avec les autres. C’est dans la détente, voire même dans le sommeil, que nous sommes le plus perméable et le plus réceptif. Il est donc important d’apprendre dans l’état de relaxation le plus complet possible. La mémoire met en jeu un grand nombre de structures cérébrales. Le stockage et le codage de l’information mettent en jeu un circuit anatomique. En effet, les informations à mémoriser sont transformées par nos cellules nerveuses en signaux électriques (influx nerveux) qui se propagent le long de leurs membranes et d’une cellule à l’autre par l’intermédiaire des synapses et des neuromédiateurs. Ainsi, la mémoire dépend de l’intégrité des membranes des cellules nerveuses…

Les 3 types de mémoire


Il existe 3 types de mémoire liés à la notion du temps. Nous pouvons distinguer la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

La mémoire sensorielle (immédiate, à court ou à long terme)

Extrêmement brève, elle correspond pratiquement au temps de perception d’un stimulus visuel ou auditif par nos organes sensoriels. On distingue la mémoire sensorielle visuelle et la mémoire sensorielle auditive, qui ont une persistance comprise entre 300 et 500 millisecondes. A ces stimuli peuvent s’ajouter des perceptions captées par les autres sens, mais qui semblent jouer un rôle moins important (mémoire sensorielle tactile). La combinaison de ces différentes perceptions permet l’identification de l’information.

La mémoire à court terme

Egalement baptisée mémoire de travail (MT), nous la sollicitons en permanence. C’est une mémoire immédiate, qui nous offre la capacité de retenir, pendant une durée comprise entre une et quelques dizaines de secondes, jusqu’à 7 éléments d’information en moyenne. Elle rend très active certaines régions du cerveau comme le lobe préfrontal.

La mémoire à long terme

Elle stocke les informations pendant une longue période et même pendant toute la vie. D’une capacité considérable, elle est dépositaire de nos souvenirs, de nos apprentissages, en résumé, de notre histoire. Le passage de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme s’effectue grâce à l’hippocampe, situé dans le repli du lobe temporal. Toutes les informations décodées dans les aires sensorielles du cortex convergent vers l’hippocampe, qui les retourne ensuite d’où elles viennent. C’est un peu comme un centre de tri qui compare les sensations nouvelles avec celles déjà enregistrées. Ce sont les multiples passages dans l’hippocampe qui nous permettent de retenir des faits nouveaux.

Au bout d’un certain temps, le travail de l’hippocampe ne sera plus nécessaire, le cortex aura appris à lier lui-même les différentes caractéristiques pour en faire un souvenir. L’hippocampe tient donc un rôle essentiel. Les informations que nous percevons sont organisées et régies par des systèmes qui fonctionnent en relation permanente.

La mémoire et l’apprentissage


La mémoire et l’apprentissage sont si intimement liés qu’on confond souvent les deux. Pour ceux qui les étudient, ces deux notions renvoient cependant à des phénomènes différents.

L’apprentissage désigne un processus qui va modifier un comportement ultérieur tandis que la mémoire est notre capacité à nous rappeler des expériences passées.

J’apprends une nouvelle langue en l’étudiant, mais je la parle ensuite grâce à ma mémoire qui puise dans les mots appris. La mémoire est donc essentielle à tout apprentissage puisqu’elle permet le stockage et le rappel des informations apprises. La mémoire, au fond, n’est rien d’autre que la trace qui reste d’un apprentissage. De plus, non seulement la mémoire dépend de l’apprentissage, mais l’apprentissage dépend aussi de la mémoire. En effet, les connaissances mémorisées constituent une trame sur laquelle viennent se greffer les nouvelles connaissances. Plus notre bagage est grand, plus nous pouvons y greffer de nouvelles informations facilement.

 

 

 

 

 

 

 

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